Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015, 123 en 2016, encore 123 en 2017, 121 en 2018 ? 101 femmes depuis le 1e janvier 2019 en France (2 septembre 2019) , soit une femme tous les deux jours ! accélération ou meilleure visibilité ?

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

samedi 9 juillet 2016

Siamoises, pour Mil et Une


Pour miletuneVoir ou non l'image support du jeu d'écriture avant de lire le texte . . . à vous de décider*.  clic ou pas clic sur le sujet-image de la semaine 27/2016


Siamoises
Que leur était-il passé par la tête ?
Deux amies qui s'étaient juré de ne pas être séparées ?
Gage imbécile d'un jeu perdu ? Harcèlement de farceurs innocemment méchants ?
Je me souviens de ces deux adolescentes, assises penaudes dans la salle d'attente. Elles attendaient d'être reçues par le censeur. J'attendais moi aussi. D'être reçue par le proviseur. Pour de toutes autres raisons et je découvrais un autre monde.
J'étais entrée en même temps qu'elles dans le bâtiment administratif de cette gigantesque cité scolaire, moi le ventre déjà noué par l'écrasement de cette architecture où j'allais venir travailler, elles, riant et clopinant bravement avant la sanction, les lacets de la tennis droite de l'une liés à la tennis gauche de l'autre. C'était il y a presque trente ans, c'était hier en somme. Une autre époque, aux différences abyssales.
Je n'ai pas supporté d'y travailler. Non pour ce que j'y faisais qui y était plutôt valorisant, mais pour la manière dont ce monde minéral y traitait les humains, en dépit de l'humanité des équipes d'adultes qui faisaient de leur mieux.
Depuis, ce vaisseau vétuste avant l'âge a été démoli, repensé en plusieurs établissements reconstruits un peu plus loin, sur d'autres parcelles. Je ne sais si l'humanité y est revenue. Le monde tel qu'il est devenu me laisse en douter. 
Jeanne Fadosi, ,  pour l'image 27-2016 de miletune,, 
histoire vraie

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.
Le choix de l'une interdit les autres.

4 commentaires:

  1. Je ne partage pas trop ton avis, je crois personnellement que dans les écoles il y a beaucoup plus qu'avant une volonté des enseignants de traiter les élèves avec respect ce qui n'exclue pas l'autorité.
    Je peux dire que dans l'école privée ou j'étais, j'ai été très mal traitée : les gifles et surtout les mots. J'en ai été marquée à vie.

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  2. Parfois on déçu de chez déçu, pour x raison... ;-) Bises

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  3. Je suis allée voir la photo, ce que je fais rarement.
    J'aime beaucoup ton interprétation.
    Ce n'était pas si simple. :)
    Passe une douce journée. Bises.

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  4. Difficile d'enseigner sans craindre de se tromper, hélas!

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